Homme, femme, Un métier « passion » pour celles et ceux qui s’engagent dans le projet de devenir pilote d’hélicoptère. Le site lesmetiers.net/orientation (que nous encourageons à visiter) permet d’avoir une bonne approche de l’exercice de cette profession. Le site helico.org est aussi une source d’informations très précises sur les brevets et les licences requises Il présente en particulier les différentes qualifications ou licences qui autorisent telle ou telle pratique et ou activité professionnelle. Nous présentons les extraits ci-après, notamment ceux qui relatifs aux heures de vol exigées :
-La licence Pilote privé d’hélicoptère (PPLH) Titre européen « Private Pilote Licence » Cette licence permet le pilotage d’un hélicoptère et d’effectuer des voyages sans limitation de distance et à titre privé c'est-à-dire sans être rémunéré. Pour cela, précisons qu’il faut avoir suivi une formation comprenant « au minimum 45 heures de vol dont au minimum 25 heures de vol en double commande et au moins 10 heures en solo supervisé, dont au moins 5 h de navigation en solo (dont au moins un vol de 185 km au cours duquel 2 atterrissages complets seront effectuées sur 2 aérodromes différents de celui de départ) » (helico.org)
-La Licence de Pilote Professionnel d’hélicoptère – CPL (H) Commercial Pilot Licence helicopter. 150 heures de vol sont exigées pour cette licence qui permet d’effectuer à titre professionnel des transports (matériel , colis, …etc.) Cette fois dans le cadre d’une activité rémunérée
-La Licence de Pilote de Ligne Hélicoptère - ATPL (H) Airline Transport Pilot License helicopter. Cette dernière permettant le pilotage de « gros » hélicoptère plus de 5700Kg et le transport de plus de 9 passagers. Pour obtenir cette licence il faut totaliser 1200 heures de vol. Cette licence permet d’une façon professionnelle d’exercer le métier de pilote de ligne – hélicoptère et d’assurer des vols réguliers d’un héliport à l’autre.
En plus de ce qui précède, pour les vols dans des régions de montagne, dans des conditions météo difficiles et pour les vols de nuit, dans toutes ces circonstances les pilotes doivent avoir satisfaits à des entraînements et formations de qualification (IMC, Instrumental Meteorological Conditions – qualification vol aux instruments - IR Instrument Rating ; Habilitation vol de nuit )
Sans avoir mentionné les visites médicales obligatoires ni insisté sur les connaissances théoriques requises dont, entre autres, celles de l’anglais de l’aéronautique ; pas plus que sur les conditions d’âge, ni souligné en particulier les aspects coût de la formation, ce métier peut apparaître inaccessible à de nombreux jeunes. Certains, sans doute, se tourneront vers l’armée en sachant également que le parcours présente des exigences encore plus élevées.
Site utile: Fédération française de Giraviation: http://www.helico.org/
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