Même si depuis longtemps des êtres vivants ont été utilisés dans le cadre de démarches scientifiques et ou dans des procédés de fabrication pour aboutir à un produit ou à un service nouveau - notamment en médecine, en agriculture, en alimentation …..
Ce sont les connaissances qui ont vu le jour dans le contexte de la biologie, de la microbiologie, du décryptage du génome des organismes vivants et du génie génétique que, depuis ces dernières dizaines d’années, l’on assiste avec les biotechnologies à un développement d’activités innovantes.
Sans avoir de chiffres précis sur le nombre d’entreprises ni sur le nombre de salariés dans les biotechnologies en général ces activités sont en développement soutenu.
Les biotechnologies sont donc très attractives car elles se situent au stade de la recherche fondamentale, de la R&D et des innovations et semblent constituer une véritable rupture par rapport aux activités du siècle dernier en apportant des réponses aux défis du 21 ième siècle. (Environnement; Alimentation humaine, animale ; Energies; Santé - traitements, médicaments)
Pour être le plus précis possible vis-à-vis des compétences dont doit faire preuve un /une ingénieur/e en procédés biotechnologiques, nous allons nous appuyer sur la liste des compétences établie par l’école Polytechnique de l’université de Nantes qui propose à des Bac +2../Bac +4 un enseignement de 3 ou 2 ans leur permettant d’obtenir un diplôme d’ingénieur en génie des procédés et bioprocédés, soit le diplôme qui convient pour le professionnel que nous présentons.
Les principales compétences de cet ingénieur selon Polytec – Nantes (extraits de la liste) sont les suivantes :
» Pour les détails consulter Polytec – Nantes
Enfin, ce profil sait travailler en équipe, concevoir, piloter et gérer un projet et possède des connaissances précises sur les dispositifs réglementaires et financiers nationaux et européens…..
En même temps, retenir que ses qualités de chercheur et celles d’entrepreneur, s’il les possède, permettent d’être prêt à saisir au niveau des emplois les nombreuses opportunités d'activités que beaucoup peuvent envier.
Son avenir au-delà d’une position de chef de projet peut le conduire aux côtés d’un biologiste à lancer une « start-up» pour développer dans les différents champs d’action des biotechnologies une application novatrice.
L’éventail des disciplines que l’on a énumérées ci-dessus ainsi que les exigences en matière de compétences nous laissent entrevoir qu’il y a de nombreuses filières de formation. Les suivre jusqu’à bac +5/Bac +6 permet d’accéder au métier présenté.
Pour les plus jeunes, précisons qu’il est possible depuis la classe de seconde jusqu’au doctorat de devenir opérationnel dans cette activité en ayant conscience des responsabilités professionnelles qui sont attachées au poste d’ingénieur en procédés biotechnologiques.
Dans un premier temps pour le Bac :
Choisir la section STL Science et Technologies de laboratoire – l’une ou l’autre de ses spécialisations – Biotechnologies - sciences physiques et chimiques en laboratoire;
- Avec le nouveau Bac les séries ES, L et S vont disparaître au profit d’un socle culturel commun avec au-delà des disciplines de spécialités (3 en classe de1ère et 2 en terminal) Dans le domaine qui nous intéresse les lycéens pourront sélectionner Mathématiques et Sciences informatiques ainsi que Sciences de la vie et de la terre.
Pour les études supérieures
a) Classes de préparation, BTS, DUT, Licence, Bachelor ; obtenir ce niveau Bac +3 est essentiel, il peut permettre de s’insérer directement en entreprise et ou de s’inscrire en Master Sciences de l’ingénieur ou en école. On a cité ci-dessus Polytec Université de Nantes; on peut citer également de l’Institut Supérieur des Biotechnologies de Paris (SUP’ BIOTECH) qui délivre un diplôme d’Ingénieur –Titre habilité par la Commission des titres d’ingénieur (CTI)
b) Etre détenteur d’un Master dans le domaine des Sciences de l’ingénieur (physique, chimie, électronique, automatismes….) c’est avoir l’assurance d’obtenir un poste à responsabilité, et d’être associé aux travaux des biologistes, microbiologistes, généticiens et autres scientifiques engagés directement dans les sciences de la vie… Et, enfin, si la recherche est au cœur de la motivation personnelle ….
c) Entreprendre la préparation d’un doctorat au sein d’une école doctorale, c’est cibler les fonctions de direction de recherche, de direction de labo, et celles relatives à la définition des stratégies et du management dans ce secteur, en visant même à terme, celle de dirigeant d’entreprise !
Dans ce métier comme dans beaucoup d’autres, l’évolution des technologies est tellement rapide, que la formation professionnelle est une composante obligatoire des activités si l’on souhaite se maintenir au meilleur niveau.
Pour partie, ce métier de réalisation de prototypes, de conduites d’essais, d’atelier pilote et d’innovations apporte son lot de nouveaux savoir faire. Réussir dans ce métier c’est aussi, échanger, communiquer, suivre des séminaires et colloques, s’inscrire à des conférences, être soit même conférencier pour être reconnu parmi les experts influents sur l’état de l’art dans la spécialité qui est ciblée.
Au final, point n’est besoin d’insister pour reconnaître l’intérêt de ce métier (celui d’ingénieur en procédés biotechnologiques) ni sur l’attractivité de ces secteurs porteur d’avenir (ceux des biotechnologies) » Un « métier passion » qui portera celles et ceux qui s’y destinent sur le chemin d’une réussite professionnelle et plus encore d’une réussite dans la vie
sources d’informations :
Série des annales des mines Réalités industrielles biologie industrielle enjeux technologiques économiques et sociétaux
Leem Comité Biotech Mars 2017
France Biotech est l’association des entrepreneurs français en sciences de la vie et de leurs partenaires experts.
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