Métier
Commissaire priseur

Profession réglementée susceptible d’être exercée par des femmes ou par des hommes – Titre de Commissaire Priseur Judiciaire. Professionnel (le) exerçant en libéral sous la tutelle du ministère du ministère de la Justice. (Ils/elles exercent comme officier ministériel au même titre que les notaires ou huissiers) Les professionnels sont regroupés en compagnies régionales, chacune étant contrôlée par une chambre de discipline élue.
Profession que l’on peut exercer après un parcours de formation particulièrement sélectif :
En première étape, il faut être titulaire des diplômes de base suivants: Posséder une licence en droit et un Diplôme National d’Histoire de l’Art, ou d’Art Appliqués, d’Archéologie ou d’Arts plastiques.
Ces diplômes en poche, l’on peut entrer dans le parcours de préparation professionnelle qui comprend une première barrière :
- Réussir un examen d’entrée en stage ;
- Effectuer le stage rémunéré de 2 ans et, à l’issue de cette période, obtenir le Certificat de bon accomplissement du stage.
Enfin satisfaire à l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession de commissaire-priseur judiciaire.
Dès lors, il est possible d’exercer cette profession. Celles et ceux qui possèdent ce « bagage » peuvent racheter une étude de commissaire-priseur ou, le plus souvent aujourd’hui, ils ou elles rachètent des parts de sociétés civiles de commissaires-priseurs. Ils doivent faire preuve des qualités de managers pour leur étude (gérer les dépôts et les ventes) Ce qu’ils doivent faire avec les qualités de chefs d’entreprise et de gestionnaires.
Leurs activités: la conduite des ventes aux enchères publiques soit volontaires soit à la demande des autorités judiciaires (liquidations résultant de décisions de justice) ils effectuent l’évaluation des biens qu’ils vont présenter lors des ventes (ensemble des biens, exception faite des biens immobiliers ; collections diverses, objets d’art, tableaux, sculptures, tapisseries, meubles….etc.) On compte plus de 460 salles de vente dans le pays.