Métier
Agent de propreté et d’hygiène – milieux de la santé et du bien être

Un diplôme (un CAP – Certificat d’Aptitude Professionnelle – le CAP Maintenance et Hygiène des Locaux )  un CQP (certificat de qualification professionnelle – le CQP Agent d'entretien et rénovation en propreté – « entre-ouvrent » les portes du secteur de la santé pour l’exercice de cette profession. 

Entre – ouvrent  seulement ….En effet, exercer ce métier dans un hôpital, une clinique, une maison de retraite, un centre de cure thermal ou un SPA …etc. exige beaucoup plus que ce titre et que ce diplôme. Il est nécessaire notamment de posséder une qualification spécifique; c'est-à-dire de maîtriser des savoir faire qui assurent au-delà de la propreté des locaux et de leur entretien, l’élimination de tout risque de contamination et d’infection.

L’objectif étant l’ultra propreté des locaux qu’il s’agisse de salles de soin, de salles d’opération, de chambres et couloirs ou piscines afin de protéger patients, curistes ou visiteurs  comme, en parallèle, l’ensemble du personnel de santé. Différentes zones ont été définies dans les hôpitaux qui demandent aux agents de propreté et d'hygiène le respect rigoureux du protocole d’intervention définit par l’établissement. Pôle Emploi précise l’existence de 4 zones dans la présentation de cette activité professionnelle:  

• Zone 1 - Risques faibles: halls, bureaux, services administratifs, salles d'attente, ...

• Zone 2 - Risques moyens : maternité, psychiatrie, unité d'hébergement pour personnes âgées, ...

• Zone 3 – Hauts risques : pédiatrie, laboratoire, radiologie, réanimation, ...

• Zone 4 – Très hauts risques: bloc opératoire, néonatologie, service des brûlés, des greffés, des immunodéprimés, chimiothérapie, oncologie, ...

Un chariot pour le bio-nettoyage à sa disposition afin de circuler plus aisément dans les locaux où le personnel de santé travaille et où séjournent les patients ainsi que toutes les autres personnes - visiteurs en particulier. L’agent de propreté en milieux hospitaliers utilise des produits qu’il saura doser et utiliser- détergent/désinfectant (fongicides, antimicrobiens…) et, en fin d’intervention, avec toute l’attention requise, il procède au nettoyage et à la désinfection de son matériel. C’est donc dans le respect scrupuleux du protocole et des consignes de travail que ce professionnel contribue directement – à l’instar de l’ensemble du personnel - à établir la réputation d’excellence des établissements de santé. 

Véritable technicien de la propreté, mais pas seulement, l’agent de propreté et d’hygiène encore appelé Agent de service hospitalier saura traduire à sa hiérarchie les observations relatives à son travail et communiquer avec les patients et visiteurs dans l’esprit défini par l’établissement. Un métier qui peut permettre aux personnes les plus motivées d’obtenir des responsabilités de « zones de travail» comme par exemple être en charge de la zone de stérilisation ou d’équipes de travail, d’assurer le recrutement et la formation des nouveaux embauchés, d’avoir la charge des commandes de produits.

Accessible via les programmes de formation mentionnés ci-dessus – formation initiale, formation continue, VAE. 

Autres appellations: Personnel de service propreté hygiène, Agent de services hospitaliers , technicien en hygiène et propreté milieux de la santé ; technicien de surface, Personnel de nettoyage. fiche ROME J1301

Du point de vue du marché du travail, la consultation des sites de recrutement nous montre que de nombreux postes sont à pourvoir à travers le pays ! Cette situation traduit à la fois le faible intérêt des personnes pour cette activité malgré le fait - comme il a été mentionné ci-dessus - qu’il s’agit d’emploi possédant un degré de technicité qui positionne ce métier au-dessus des agents de propreté qui interviennent dans les immeubles d’habitation ou dans les entreprises. Et d’un autre côté, en raison des horaires compliqués, du temps partiel et des niveaux de rémunération qui restent très peu attractifs en relation avec les contraintes de l'emploi. 

Un vrai enjeu pour les employeurs du secteur de la santé et pour ceux du secteur de la propreté qui s’ajoute aux difficultés générales que ces activités connaissent au niveau du pays dans son ensemble.